Dans son enquête intitulée « Efficacité énergétique, la chasse au Gaspi à l’ère industrielle », au sommaire du bimestriel Décisions durables, actuellement en kiosques, la journaliste Tatiana Kalouguine met en exergue, pour le secteur du bâtiment, le cas du programme Villa Solea :
Matériaux capteurs, renouvelables, récupérateurs de chaleur, puits climatiques… de nombreux procédés permettent de traquer les déperditions d’énergie et de se mettre en conformité avec les nouvelles réglementations.
A voir l’avancement du chantier, la livraison n’est pas pour demain. A Romainville (93), l’agence Jacques Ferrier Architectures veut faire sortir de terre avant la fin de l’année un ensemble de 117 logements « d’habitat solaire à énergie zéro ». La structure du bâti, son orientation, le choix des matériaux et du mode de chauffage associé à une pompe à chaleur : tout a été pensé pour optimiser la dépense énergétique. De plus, la consommation énergétique annuelle devrait être plus que compensée par l’électricité produite (et revendue au réseau) par des panneaux photovoltaïques faisant de la Villa Solea l’un des premiers bâtiments collectifs à énergie positive de France.
Mais tout n’est pas gagné. Si le label Bâtiment basse consommation (BBC) est quasiment acquis, il faudra attendre le diagnostic de performance énergétique (DPE) de l’organisme de certification Qualitel pour savoir si Villa Solea peut réellement se targuer de la note d’excellence « A » ou recueillir un simple « B » comme le craignent certains propriétaires.
Le DPE, mesure phare du Grenelle de l’environnement, est désormais obligatoire et devient un argument de vente incitant les propriétaires a réfléchir aux solutions susceptibles d’améliorer l’efficacité énergétique de leur bien pour en tirer le meilleur prix. Il est grand temps, car le secteur du bâtiment représente quelque 46 % de la consommation énergétique nationale et près de 25 % des émissions de CO2…
L’article complet : http://bit.ly/ejI8C6