Ce sont des mécanismes financiers qui menacent d’asphyxie les collectivités locales : les emprunts structurés (dits « toxiques »), à taux variable car indexés notamment sur le taux de change de monnaies étrangères (yen, franc suisse…), semblent en concerner un très grand nombre (régions, départements, communes…), si l’on se fie au document exclusif publié par le quotidien Libération, ce mercredi 21 septembre.
Romainville n’échappe pas à la règle, comme on peut le voir sur cette infographie : http://bit.ly/qLsHfo.
Claude Bartolone, Président (PS) du Conseil Général de Seine-Saint-Denis, département dont la dette est particulièrement exposée à ces risques, préside actuellement les travaux de la commission d’enquête parlementaire sur « les produits financiers à risque souscrits par les acteurs locaux ». Il revient dans cette interview accordée au Monde sur ces emprunts toxiques : http://bit.ly/pEiMDt.
paru sur le net :
http://www.journaldunet.com/economie/magazine/dette-des-villes/romainville.shtml
Pour rappel Mme Valls est maire de Romainville depuis 1998.
Réélue en 2001 avec l’appui des socialistes, gérant depuis la ville avec eux.
Le patrimoine de Romainville a été vendu dans sa quasi totalité.
Il ne reste plus aux romainvillois que leurs yeux pour pleurer et 2 407 € de dette par habitant…