…en espérant que cette année soit celle de notre emménagement dans le programme Villa Solea, dont la livraison est maintenant prévue pour le 4ème trimestre 2011 (soit, au pire, pour le 31 décembre) !
Au vu des photos prises ce week-end sur site et des échos de la réunion organisée par Nexity avec les copropriétaires avant les fêtes, il nous est hélas permis d’en douter…
Le syndicat d’études Paris Métropole a été créé en 2009 « pour favoriser l’émergence d’une métropole solidaire et attractive ». Rassemblant aujourd’hui près de 170 collectivités (villes, intercommunalités, départements et région), représentatives de la diversité politique et territoriale de la métropole, Paris Métropole a lancé il y a quelques mois un « appel à initiatives » auprès des collectivités membres et de leurs regroupements : 74 initiatives ont été récoltées, dont on pourra prendre connaissance de la diversité sur le site dédié à l’opération (initiatives.parismetropole.fr).
Sur le territoire qui nous intéresse spécifiquement, il s’agit :
- pour Les Lilas de « metropolliniser », afin de préserver l’environnement, à travers l’aide au repeuplement des insectes pollinisateurs. Dans cette optique, plusieurs ruches seront implantées en 2011 sur la commune.
La communauté d’agglomération Est Ensemble compte quant à elle créer un festival de cinéma dénommé Festival Métrociné Ligne 1 qui se tiendrait dans les salles d’Art et d’essai qui jalonnent le parcours actuel de la ligne 11 et celui de son prolongement.
La Région Ile-de-France, de son côté, souhaite réinventer la dynamique de ses 12 bases de plein air et de loisirs (dont la Corniche des Forts) en tâchant de préserver la biodiversité francilienne et de consolider l’identité métropolitaine de celles-ci (détails complets).
Alors que le Conseil Général de la Seine-Saint-Denisévoque fin 2016 comme date de fin des travaux du tramway T1 prolongé vers Val-de-Fontenay, que le STIF parle de mise en service en 2017, le nouveau Maire de Noisy-le-Sec, Laurent Rivoire (Nouveau Centre), dans un entretien publié ce vendredi 17 décembre par Le Parisien, vient doucher ces prédictions optimistes.
A la question « Que pensez-vous du tracé du tramway T1 qui doit relier la gare de Noisy-le-Sec à Val-de-Fontenay ? », il répond en effet : » Je suis contre le tracé actuel du T1, contre lequel ma mère déjà s’était battue, qui prévoit de faire passer les voies rue Jean-Jaurès. D’une part parce que la ligne de bus 105 utilise déjà ce tracé et d’autre part parce que cela condamne toute circulation automobile. En revanche, je suis favorable au tracé qui passe par l’ouest car il desservira des quartiers excentrés. ».
Avec une telle position, qui passe outre un vote du Conseil Municipal de Noisy-le-Sec, alors présidé par Alda Pereira-Lemaitre, qui s’était prononcé le 18 juin 2009 pour un passage Rue Jean-Jaurès, on peut donc parier sur un report de plusieurs mois (ou plusieurs années) du prolongement : finira-t-on par voir un jour le tramway arriver Place Carnot, à Romainville ? Rien n’est moins sûr, hélas…
C’est finalement le groupe Bolloré, opposé au consortium Avis-RATP développement-SNCF-Vinci Park et au groupement VTLIB’ (Véolia transport urbain) qui a remporté le contrat Autolib’, projet de voitures électriques en libre-service à Paris et en Ile-de-France, imaginé sur le modèle du fameux Vélib’.
Le projet, qui devrait comporter un millier de stations (dont 700 dans la Capitale), pourrait être inauguré fin 2011, avec des véhicules techniquement proches de la Blue Car (3000 seront mis en circulation). Celle-ci, dotée d’une batterie électrique de 30 kWh, dispose d’une autonomie de 250 km en ville et de 150 km au delà, selon l’entreprise Bolloré. Compacte avec ses 3,65 m de long, elle peut transporter quatre personnes et met 4 heures à se recharger, avec ses batteries au « lithium métal polymère ».
On devrait donc trouver à Romainville, qui a adhéré au syndicat mixte Autolib’, comme 39 autres communes franciliennes (dont Bagnolet, Les Lilas et Pantin), jusqu’à 6 stations d’ici fin 2011 : celles-ci, à la charge des communes, reviennent à 50 000 euros l’unité. L’abonnement au service, quant à lui, sera proposé au tarif de 12 euros par mois et la première demi-heure coûtera 5 euros.
Un extrait d’une vidéo de présentation du projet Bolloré :